Nous reprenons la route, à présent nous rencontrons des cultures de pistaches.



Aujourd’hui visite des ruines de Fort Bowie. On commence par une petite rando. Le site n’est accessible qu’à pied.



Fort Bowie a été témoin de près de 25 ans de conflit entre le Chiricahua Apache et l’armée américaine, et reste un lien tangible avec l’ère turbulente de la fin des années 1800.

Fort Bowie a été créé par les Volontaires de Californie en 1862 après une série d’engagements entre la Colonne de Californie et les Apaches de Chiricahua.

La plus violente d’entre elles fut la bataille d’Apache Pass en juillet 1862.



Le Fort fut nommé en l’honneur du colonel George Washington Bowie, commandant du 5th Regiment California Volunteer Infantry qui a d’abord établi le Fort.

Le premier Fort Bowie ressemblait à un camp temporaire plutôt qu’à un poste militaire permanent.

En 1868, un deuxième Fort Bowie, plus important, fut construit, qui comprenait des casernes en adobe, des maisons, des corrals, un poste de traite et un hôpital.

Le deuxième Fort Bowie a été construit sur un plateau à environ 500 mètres à l’est du premier site.

Pendant plus de 30 ans, Fort Bowie et Apache Pass ont été le point central d’opérations militaires qui ont abouti à la reddition de Geronimo en 1886 et au bannissement des Chiricahuas en Floride et en Alabama.




Rencontre avec Don (Donald) et Becky un couple d’Américains qui nous parlent de Cochise.

Cochise (« chêne » en apache) est un chef Apache du groupe des Chiricahuas, né vers 1810, probablement dans l’Arizona, et mort le 9 juin 1874.
Geronimo appartient à la tribu des Apaches Chiricahua commandée par Cochise.

En 1861, Cochise est accusé injustement par les autorités américaines de l’enlèvement d’un enfant blanc. Après lui avoir proposé l’hospitalité sous sa tente, le lieutenant George Nicholas Bascom tente de le prendre en otage pour obtenir la libération de l’enfant.
Si Cochise réussit à s’échapper, plusieurs membres de sa famille sont capturés.
Rapidement, il fait prisonnier quatre Américains pour négocier la libération des Apaches retenus prisonniers. Finalement soldats et Apaches exécutent leurs otages respectifs.
Ulcéré par la pendaison de son frère Coyuntura et de deux de ses neveux, Cochise commence alors une guerre ouverte qui dure plus de dix ans.
Il entreprend une guerre de résistance contre les colons blancs qui envahissent son territoire.
À la bataille d’Apache Pass en 1862, il subit une défaite face à l’artillerie du général James Henry Carleton.
Il se réfugie avec ses hommes dans les monts Dragoon et Chiricahua et ils échappent à leurs poursuivants pendant près de dix ans, faisant régner la terreur sur tout le territoire Apache.

Puis, un jour, un blanc, Thomas Jeffords, chargé de transporter le courrier et de traverser le territoire Apache, vient voir Cochise sans armes avec un drapeau blanc. Tous les deux sont honnêtes, hommes de parole et loyaux. Une amitié naît que le temps n’a pas détruit. Cochise s’engage à ce que le courrier passe toujours sans être attaqué, du moment qu’il s’agit de courrier public et non de messages de l’armée. La guérilla continue mais « le courrier » passe toujours sans la moindre anicroche.
En 1872, conseillé par Thomas Jeffords, Cochise accepte d’engager des négociations de paix avec le général Oliver Otis Howard. Les deux parties s’entendent sur l’arrêt des hostilités et la création d’une réserve à Sulphur Springs, sur le territoire Chiricahua, à la condition que celui qui dirige la réserve soit son ami, Thomas Jeffords. Cochise y a vécu jusqu’à sa mort en 1874.


Le Fort est abandonné en 1894.
Bien que le Fort soit en ruines, on visualisait bien le site, la vie sur place et surtout on imagine toutes les attaques qui ont eu lieu entre les deux camps. Une vraie page d’histoire, mais comme dans un western …

En 1958, un western intitulé « Fort Bowie » réalisé par Howard w. Koch, avec Ben Johnson a retracé l’un des différends entre la cavalerie américaine basée au Fort et les Apaches.

Nous repartons en direction d’El Paso.

Nous avons trouvé un spot dans un campground BLM en plein désert.

Bonjour à vous deux
c’est toujours un plaisir de vous lire !! nous avons encore appris des choses sur les apaches .
Quand les loustics ont vu la dernière photo ,ils m’ont dit « Mamannnn tu vas être jalouse !! ils sont proche du pays où tu veux aller !! » .
J’ai espoir d’y aller un jour … en attendant ,je collectionne les muertas dans mon atelier ha ha ha
Nous vous embrassons et vous remercions encore une fois de nous faire partager votre aventure
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Bonjour, merci pour ces compliments !
Nous en déduisons que c’est le Mexique qui vous attire … Nous vous souhaitons de tout coeur de pouvoir y aller un jour. De notre côté, bien que nous soyons très proches, nous n’irons pas pour une question d’assurance véhicule et peut être de visa. Par contre le mot « muertas » nous a interpellés, s’agirait-il de petites figurines de mortes …? Bonne journée.
Nous vous embrassons aussi.
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Cela ne vous fait il pas penser au film « La Flèche Brisée » avec James Stewart. Ce film, selon Wikipédia : « relate l’histoire vraie de la rencontre entre le chef apache Cochise et l’américain Tom Jeffords. Le film s’inspire d’un roman écrit par le journaliste Elliott Arnold qui, grâce à une documentation d’historien et d’anthropologue, écrivit Blood Brother en 1947, un roman historique autour de la vie du chef apache Cochise. »
Bonne poursuite de votre périple
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Bonjour Pascal, merci pour ce nouveau film, cela nous donne envie de le regarder, l’histoire relatée dans ce film doit davantage refléter la réalité. Éric l’inscrit dans son carnet en le rajoutant à la liste des films que nous aimerions voir !
Bonne journée.
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