Comme prévu nous avons été un peu secoués par le passage des véhicules durant la nuit, mais globalement ça a été !
Éric avait très envie d’aller voir l’usine de production de Tesla à Frémont en Californie.

Bon, Covid oblige, il n’y a pas de visite de l’usine et même plus de show-room, mais on peut approcher quelques modèles exposés sur le parking.

C’est ici que sont produites toutes les voiture de la marque.

La marque Tesla est dirigée par Elon Musk (directeur et actionnaire principal avec 22,3%). Il est aussi passé par l’université de Stanford.

L’usine emploie plus de 10 000 personnes.
La première « Model S » est sortie de la chaîne en juin 2012. Dans l’usine de production, des lucarnes fournissent une lumière naturelle et les sols sont peints avec de l’époxy blanc pour créer un environnement de travail propre.

Tesla dépasse actuellement la barre du million de véhicules produits.

Par comparaison, Renault doit être environ à 3,6 millions et PSA à 3,3 millions.

Le constructeur produisant le plus de voiture est Toyota entre 9 et 9,3 millions.

Tesla est le 3ème constructeur le plus rentable du secteur. Le premier étant Ferrari et le second Toyota.

La « Model 3 » est une berline à quatre portes. La production du véhicule a commencé en juillet 2017. Depuis mars 2020, elle est la voiture électrique la plus vendue au monde.

La « Model 3 » version standard propose une autonomie de 448 km, un 0 à 100 km/h abattu en 5,6 secondes et une vitesse de pointe de 225 km/h.
En France, la Tesla « Model 3 » est commercialisée à partir de 39 600 euros hors bonus dans sa version « Standard » et grimpe jusqu’à 60 000 € en configuration Performance.
Perso, j’ai vu une jolie Mustang …

Route vers San Francisco !




À l’image d’une grande ville, la circulation dans San Francisco n’est pas aisée, surtout avec ses rues qui montent et descendent de façon spectaculaire !

Nous avons eu pas mal de difficultés pour trouver une place de stationnement, car nous voulions aller voir « la maison bleue » …

Beaucoup de maisons victoriennes.





La maison bleue, chantée en 1972 par Maxime Le Forestier dans sa chanson San Francisco, existe bel et bien.

C’est une maison bleue, adossée à la colline, on y vient à pied, on ne frappe pas, ceux qui vivent là ont jeté la clé… ».
On ne résiste pas à vous mettre le lien de cette chanson en dessous, toute une époque !
Elle est au 3841 de la 18ème rue, dans le quartier de Castro.

Elle est relativement simple, dans une rue où les maisons de style victorien se touchent et se ressemblent toutes.
Une petite plaque commémorative est là pour rappeler et expliquer son histoire (en français).

Pour l’histoire, c’est la soeur de Maxime Le Forestier (Catherine), qui a gagné le premier prix d’un concours musical au début des années 1970, accompagnée de son frère Maxime. Tous deux décident d’entreprendre un voyage à San Francisco et se retrouvent, sur les conseils d’un ami, à la maison bleue, qui abrite une communauté de hippies, d’homosexuels et de déserteurs du Vietnam. Une expérience unique dans une vie…
L’histoire dit qu’une fois rentré au pays, le jeune Maxime a reçu une lettre et des dessins de ses « colocataires ». Ne maîtrisant pas très bien l’anglais, il aurait décidé de leur répondre avec cette chanson qui traverserait l’Atlantique… Elle était sur l’album « Mon frère » sorti en 1972.
Pour l’anecdote, pour les 40 ans de carrière de l’artiste, en 2011, sa maison de disques a mis de grands moyens en oeuvre pour retrouver ladite maison. Et lorsqu’ils l’ont localisée, horreur : elle était devenue verte !
Avec l’accord des propriétaires, la maison de disque a fait repeindre la maison en bleu.
C’est Maxime Le Forestier qui a mis le dernier coup de pinceau symbolique.

Concernant la conduite dans les rues de San Francisco, voici une vidéo (un peu longue) de notre traversée de la ville, on ne se rend pas forcément compte de la montée qui a précédé la descente, mais c’était très raide !
Évidemment cette vidéo n’a rien à voir avec le film « Bullitt » de 1968 réalisé par Peter Yates, avec Steve McQueen. Voici un extrait de la course poursuite dans les rues en pente de San Francisco.
Puis recherche d’un spot sur San Francisco, très compliqué…
Il y en a peu et le stationnement n’est pas autorisé en permanence…
Nous nous sommes garés sur un parking où nous pourrons rester jusqu’à demain 10h00, après il nous faudra trouver autre chose !

Nous sommes contents ! Jolly Jumper a tenu jusqu’à San Francisco malgré son voyant moteur toujours allumé à bas régime !