Aujourd’hui c’est notre journée « animalière » !
Nous prenons la Highway 1 qui va de San Simeon à Carmel.
Cette route est longue de 91 miles (146 km) et traverse la région de Big Sur.
Les montagnes se jettent dans la mer et créent de magnifiques paysages côtiers. Cette région sauvage est aussi appelée « el sur grande » (le grand sud).
En hiver, des baleines passent au large, bon là nous n’en n’avons pas vu, mais nous avons eu la chance de voir d’autres animaux !

Tout d’abord, très au loin dans le champ, nous avons aperçu des zèbres !

Ensuite ce petit écureuil a pris la pose pour nous !

Et puis nous avons vu la « Piedra Blancas Colony » d’éléphants de mer du nord de très près !

Les éléphants de mer sont les plus imposants représentants des phoques.
Leur durée de vie est de 30 à 50 ans. Les mâles dominants développent un nez en forme de courte trompe ce qui leur a valu leur nom. Les mâles peuvent atteindre une taille de 5 mètres pour un poids de 2,3 tonnes.

En Novembre 1990, une vingtaine d’éléphants de mer a élu domicile sur cette plage bordée de rochers.
Depuis la colonie de cette espèce, autrefois en voie d’extinction car chassée pour son huile, est passée à plus de 150 000 individus dans la région. L’espèce est aujourd’hui protégée.



Quelques vidéos des éléphants de mer :




Nous continuons la route, qui serpente, monte et descend !



Pause déjeuner, face à l’océan !



Nous changeons de paysage, pour une petite balade le long d’un torrent, rencontre avec un lion des montagnes. Bon on l’a vu de loin, on a refait un zoom sur la photo, mais elle n’est pas nette …

Retour le long de la côte.
Nous faisons une autre halte à la péninsule de Point Lobos. Qui doit son nom à la présence d’otaries, dont les cris rappelaient ceux des loups (lobos) aux explorateurs espagnols.

La Whalers Cove qui abritait des baleiniers au 19ème siècle.








Depuis 2 jours, nous avons beaucoup de difficultés pour trouver un spot. Nous sommes obligés de chercher longtemps un endroit où, on l’espère, on ne se fera pas déloger. C’est assez stressant.
Ce soir encore nous avons dû parcourir une vingtaine de kilomètres dans différentes directions pour trouver un stationnement.
Nous sommes sur le bord d’une route, on espère que personne ne viendra nous réveiller pour nous dire que c’est « no overnight parking » !
Nous supposons qu’à l’approche de San Francisco, nous traversons des régions de plus en plus « huppées » et les « campeurs sauvages » font « tâches » dans le décor.
J’espère néanmoins que ce ne sera pas toujours aussi difficile plus nous remonterons. D’autant que nous croisons beaucoup de personnes avec des vans, des combis, des minis remorques couchage et de plus gros camping-car. Pas sûr que tout ce monde aille dans des campings, les tarifs sont de minimum 45 $ pour la nuit.
En tout cas pour le moment Jolly Jumper roule bien, son voyant moteur est toujours là à bas régime, on croise les doigts pour qu’il continue à bien rouler !