Nous quittons Santa Monica. Nous n’avons pas été délogés cette nuit, d’ailleurs nous n’étions pas les seuls à dormir sur le parking, juste à côté de nous un couple dormait dans sa voiture.

Avant de quitter la ville, passage à la laundry pour laver les draps, entre autre !

Puis à la bibliothèque municipale afin d’imprimer des documents pour les douanes américaines.

En effet, nous avons pris des renseignements auprès d’une compagnie maritime pour savoir s’il serait possible de mettre Jolly Jumper dans un container sur un cargo à San Francisco en direction de la France …
Bon ce n’est pas gagné car les douanes américaines sont très strictes et notre souci est que le véhicule est depuis plus de 2 ans sur le sol américain (on a droit à maximum 12 mois pour un véhicule européen) et de plus nous n’avons aucun document officiel attestant que nous avons franchi la frontière canadienne avec notre fourgon… Bref ça s’annonce compliqué.
Nous avons donc imprimé des documents que nous devons présenter au bureau des douanes à akland (vers San Francisco) dans l’espoir qu’ils acceptent gentiment l’importation, puis l’exportation de notre Jolly !
Bon il y a 25 pages. 2 pages à remplir accompagnées de 23 pages de notices pour remplir les 2 pages !
Puis nous prenons la route en direction de San Francisco.

Nous avons prévu de parcourir 200 kilomètres en espérant que Jolly tienne le coup.
Nous hésitons surtout dans le fait de prendre la route côtière où l’on n’est pas obligés de rouler vite, ou l’autoroute pour éviter les feux rouges …
Ne sachant pas ce qui est le mieux pour notre moteur, on décide quand même de s’engager sur l’autoroute avec le risque de tomber en panne.
Nous avons toujours notre voyant moteur qui s’allume lorsque nous sommes immobiles et s’éteint quand nous roulons …
Bref Jolly s’est bien comporté, nous avons pu rouler à la vitesse maximum de cette autoroute, soit 105 km/h.


Nous empruntons la route « El Camino Real » (le chemin royal en espagnol).

Elle est la route historique des missions espagnoles de Californie construites entre 1683 et 1834 de Sonoma (au nord de San Francisco) à San Diego (à la frontière mexicaine).

Selon la légende, les moines missionnaires semaient des graines de moutarde au long d’El Camino pour marquer la route avec les fleurs jaunes de la plante.

Le tracé historique d’El Camino Real est marqué depuis 1906 par des cloches suspendues à des pôles à intervalles plus ou moins réguliers. Cette initiative a été maintenue par différentes associations, puis par l’État de Californie à partir des années 1950. Bon on ne sait pas pourquoi ils ont choisi de mettrr des cloches …



Arrivée sur notre spot de ce soir une rest area sur l’autoroute, très bruyante à cause de la circulation, mais avec une vue imprenable sur la mer et le coucher de soleil !

