Nous avons décidé de rester sur notre spot de Long Beach pour le moment. Il faut dire que nous évitons de démarrer le fourgon juste pour faire quelques kilomètres. Nous redoutons tellement l’arrêt du moteur…

Il y a des toilettes pas trop loin, ce qui permet à Éric de faire les vidanges et les remplissages en eau. Enfin cela lui fait tout de même quelques trajets bien chargé tous les matins !

Ce matin, nous de décidons de prendre le métro pour rejoindre Los Angeles.

En fait de métro, c’est un tramway, plutôt fréquenté par les sans-abris, très nombreux dans la région.

Nous partons arpenter Hollywood Boulevard et sa célèbre « Walk of Fame » !

Plus de 2 650 étoiles de granit entourées de bronze sont incrustées sur les trottoirs du Walk of Fame et honorent ainsi les personnalités du monde du spectacle (cinéma, télévision, théâtre et musique). La première date de 1958.

Depuis plusieurs années, le rythme est de 2 étoiles par mois.

Hollywood Boulevard n’est plus ce qu’il était lors de l’âge d’or du cinéma à L.A., mais il possède encore des atouts indiscutables.

De mon côté, j’ai été un peu déçue, je m’attendais à une avenue plus spectaculaire et j’ai malheureusement trouvé le site plutôt sale…

Et voici une sélection d’étoiles, en fonction des affinités de chacun !

D’abord Éric…

Gene Kelly 1912 – 1996, 2 films cultes chez nous : « Singing in the rain » pour Éric et « les Demoiselles de Rochefort » pour Sophie !

Peter Falk né en 1927, alias inspecteur Columbo, a reçu une étoile à titre posthume en 2013. En réalité, il s’était vu attribuer son étoile en 1991, mais la cérémonie d’installation n’avait jamais été organisée. L’acteur américain est décédé le 23 juin 2011 à l’âge de 83 ans.

Ensuite Sophie …

On s’est arrêtés à 2 membres des Beatles … Les quatre Anglais font partie des rares vedettes à avoir 2 étoiles sur le Boulevard. Une pour l’ensemble du groupe et une individuelle pour l’oeuvre de chaque artiste.

Il n’y a que 5 personnes qui possèdent 2 étoiles sur le Walk of Fame, les Beatles et Michael Jackson.

Et pour finir, Jolly Jumper ! Et il en a des passions, Jolly !

Nous nous sommes promenés le long du boulevard.

Avec son toit recourbé, ses peintures murales et ses colonnes laquées, il fait partie du paysage depuis 1927. Ce cinéma d’exception fut construit par Sid Grauman suite au succès de l’Egyptian Theater et rien n’a été laissé au hasard dans l’ornementation des lieux. Le spectacle est également à l’extérieur, tous les visages étant rivés sur le sol à la recherche des empreintes de pas et de mains laissées dans le ciment par plus de 170 stars.

El Capitan est le plus extravagant des palais du boulevard en conservant son enseigne de 1926. Reconverti en cinéma en 1942, il propose surtout des films pour enfants et organise diverses rétrospectives.

L’envers du « décor » c’est cette extrême pauvreté partout tout le long du boulevard et aux croisements.

Nous nous sommes éloignés du boulevard pour voir les environs. Ça monte !

C’est probablement le monument le plus représentatif de l’ouest des États-Unis : le panneau Hollywood est composé de neuf lettres blanches en tôle de 9 m de large et de 15 m de haut. Il a été construit dans les années 20 pour attirer les investisseurs dans la région.

Nous avons repris le métro et le tramway pour retourner sur notre spot.

Nous avons plus de 2 heures de trajet.

Retour à Long Beach, où nous retrouvons Jolly Jumper sans accroc, ouf !