Nous avons passé la journée de dimanche sur notre spot. Nous sommes juste allés à pied à la laundry laver notre linge.

Éric a réussi à démonter le boîtier du filtre à gasoil. Il a fait le tour des camping-car de notre parking pour demander si quelqu’un aurait des grosses pinces afin de dévisser le boîtier.

Un allemand a sorti ses outils et a essayé avec Éric de l’ouvrir, mais ses pinces n’étaient pas assez grosses.

Aujourd’hui lundi, nous sommes partis à pied de bon matin avec notre filtre à gasoil, à la recherche d’un garage qui pourrait nous aider avec des outils adéquats.

Nous en avons trouvé un qui a accepté !

Ils ont réussi à l’ouvrir et Éric a pu changer la cartouche du filtre.

Remontage du filtre, essais moteur, le voyant moteur est toujours là…

On a essayé de chercher la vanne EGR, mais sans succès, donc actuellement on ne peut rien faire de plus pour résoudre notre problème.

Nous sommes partis rouler un peu en poussant les vitesses, le voyant ne s’est pas éteint, mais le moteur ne s’est pas coupé…

Malgré les risques de panne, nous avons décidé de prendre la route. De toute façon on ne peut passer notre vie sur ce parking.

De plus une tempête est annoncée pile dans notre secteur, avec des vents violents et comme nous sommes stationnés sur une immense plaine, nous craignons qu’elle soit balayée par les vents.

Départ de notre spot depuis 3 jours.

En route nous croisons une autre route qui nous interpelle…

L’U.S. Route 99 (généralement abrégée en US 99) est une ancienne autoroute américaine. Longue de 2 600 kilomètres, elle reliait du nord au sud, suivant toute la côte Ouest des États-Unis, de la frontière canadienne à celle mexicaine. Créée en 1926, elle est également connue sous le nom de Golden State Highway (l’autoroute de l’État doré). Elle a permis aux fermiers américains de traverser les États durant les années 1930.

Depuis notre arrive sur Mecca, nous sommes dans la Vallée impériale (Imperial Valley).

C’est une vaste plaine agricole californienne (openfields) alimentée par de nombreux canaux d’irrigation, eux-mêmes alimentés par le fleuve Salton.

Nous partons direction Palm Springs, avec la boule au ventre si le moteur s’arrête soudainement… Nous prenons uniquement les routes en évitant impérativement les autoroutes, trop d’angoisse à l’idée d’être en panne dessus.

Nous avions repéré un spot à Palm Springs, mais il n’y a pas de place, nous décidons de continuer un peu.

Pour le moment le moteur tourne, nous atteignons les 100 km/h, il ne s’est pas arrêté. Le voyant moteur s’éteint et se rallume régulièrement… Que de stress…

Nous continuons en direction de Cabazon pour le parking d’un casino. Le temps change, le vent commence à souffler plus fort et la pluie est au rendez-vous.

Quand on sait qu’ici, il s’agit d’une région aride, qui fait partie du désert du Colorado, et qu’elle ne reçoit que 76 mm de pluie par an et que la température moyenne annuelle est de 22 °C ! On n’a vraiment pas de chance !

Mais bon, on préfaire la pluie à l’arrêt du moteur.

On s’est glissés entre des camping-car et des camions en espérant être un peu protégés du vent par eux ! La température est bien descendue, il ne fait plus que 7° dehors, la nuit va être fraîche, on a perdu l’habitude.

On est rentrés dans le casino pour se réchauffer, on a joué 1 $ chacun, j’ai « gagné » 20 cents !

Pour le moment, on roule au jour le jour, en ayant à l’esprit de risquer d’abandonner le fourgon. On essaie de rallier Los Angeles (peut-être plus de garages pour véhicules européens et un aéroport…au cas où !)