Aujourd’hui et demain, journées de tous les dangers !
On n’a pas vraiment dormi. Lever 3h00, une douche, une pomme et les derniers préparatifs des bagages.

Michael nous emmène à 4h00 à l’aéroport de Flagstaff.

Sophie avait laissé dans la chambre, une enveloppe contenant de l’argent liquide pour payer l’hébergement, les frais de stockage et les frais de Tim pour la réparation de Jolly Jumper.
Quant Michael a découvert l’enveloppe chez lui, il nous a envoyé un message disant que la totalité de la somme serait pour la réparation de Jolly Jumper !
À l’aéroport, pas de gros problème pour passer, hormis un surcoût de bagage. 2 fois 28 kgs. On ne sait plus très bien combien on a payé, mais bon, on fait comme le gouvernement Français, les banques centrales, l’État américain, on ne compte plus. La priorité est de rentrer chez nous !

On embarque dans le premier avion pour Phoenix.




Il faut dégivrer les ailes !

On décolle !!!



Nous arrivons sur Phoenix.

Rapidement, nous nous dirigeons sur le second vol pour Los Angeles. Plus le temps de faire du tourisme.

Nous sommes dans un A321NX. Cocorico un avion Français chez les Ricains !
Sur les 185 places à bord, nous devons être au maximum une cinquantaine !


Bon après de longues minutes d’attente, on comprend qu’il faut changer d’avion.
Bien sûr avec le stress, on comprend « aller au comptoir A9 », on court, non c’était A19 a l’opposé, on re-court.
Enfin, quand je dit « on comprend », c’est plutôt Sophie qui comprend, moi je ne fais que la suivre !

On se renseigne, normalement les bagages en soute devraient suivre sur ce nouvel avion. Bonjour le stress.
Mais au fait, j’ai oublié de prendre mon médicament pour ma tension moi !
Ça y est, on est de nouveau dans un avion pour Los Angeles.
On a les mêmes passagers (ça c’est plutôt normal), le même type d’avion, les mêmes hôtesses, et on a pris les mêmes places. Je croyais économiser une photo, mais Sophie a « exigé » de refaire une photo !

Dans l’avion, ça sent le kérosène, Tim aurait-il démonté aussi le filtre à kérosène pour voir s’il n’est pas colmaté ?
Nous décollons enfin de Phoenix !!

Juste après les montagnes qui semblent délimiter la ville, c’est le désert.

C’est surprenant, en plein désert, il semble y avoir des champs de cultures, mais de quoi ?

Il semble n’y avoir aucune âme qui vive à des kilomètres à la ronde.
Il y a un lieu que l’on aurait eu plaisir à voir, et que l’on avait prévu de faire, c’est Bagdad Café !…
Ce Bagdad-là se situe en Californie, quelque-part au milieu de nulle part, dans le désert de Mojave, que nous survolons.
Bagdad Café, vous savez, c’est l’histoire de ce café qui n’a plus de café, de la petite station-service et du motel crasseux adjacents qui se regroupent sur les bords d’une Route 66 déclassée, abandonnée. Déserte. Enfin presque. C’est l’histoire de Brenda, la propriétaire. Une femme à vif, autoritaire, désabusée. Elle vient de virer son paresseux bonhomme lorsque débarque cette grosse allemande très chic, à pied dans le désert brûlant, comme sortie de nulle-part.
Vous avez sûrement reconnu la mythique bande originale du film « Badgad Café » (en français, « Out of Rosenheim » dans le titre original) (1987) de Percy Adlon.
Ce film (germano-américain) n’a eu de succès qu’en France, ou presque (il a même décroché le César du meilleur film étranger). Le café en question existe bel et bien, à peu près au même endroit que dans la chanson, au bord de la Route 66. Pas exactement à Bagdad mais à Newberry Springs.
C’est pas aujourd’hui que nous pourrons le voir ou boire un verre dedans. Mais comme dit Michael « May be ».
Vous voyez, je progresse en anglais !
Sûrement pour se faire pardonner, nous avons droit à un petit encas.

Nous atterrissons sur Los Angeles !

Bagages récupérés, yes, vive l’Amérique, il est 11h00, nous filons pour nous diriger au Terminal B, pour les départs d’Air France.

Nous avons un billet pour demain, mais en fonction des désistements, nous attendons jusqu’à 14h30 heure locale, dans l’espoir d’embarquer aujourd’hui.

Notre patience a été récompensée, nous pouvons prendre le vol d’aujourd’hui !!! Peut-être pas placés ensemble, mais dans le même avion.


Durée du vol 11 heures, arrivée à Charles de Gaulle à 11 h 15.


Au final, placés ensemble !
C’est un A380 !


Super !!!!
Par contre, l’avion à l’air complet ce coup-ci. Et on a eu des lingettes désinfectantes pour nettoyer l’écran et la tablette devant nous !
Nous publions le blog du jour avant l’envol.
Bonjour…. Eh bien qu’il faudra revenir se confirme avec tout ce qui en vaut le coup !
Et, n’est-ce pas logique que Jolly Jumper en Amérique valide ce qui est dans son titre même ? 😘
Énorme soulagement que tout se soit décoincé… en vous espérant en bonne santé avant un confinement qui va durer…. plusieurs mois sans doute…
Bienvenue chez vous.
Bises. Anne-Béatrice
P.S. pour tous vos amis qui n’ont pas eu et n’auront pas le temps de suivre votre blog, est-ce que vous pourriez faire une » impression numérique » du journal ? Textes et photos associées…
Ça vous permettrait une forme de relecture et puis ça assurerait une autre forme d’archivage 😉.
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Bonjour Anne-Béatrice, voilà qui sonne un peu comme un glas de fin … Mais tu as raison, après tout Jolly Jumper en Amérique est bien resté chez lui …
Quant à une impression numérique du blog, Éric va y réfléchir (ce n’est pas évident, car ce n’est pas son « truc »… Et moi pas mieux !)
Bonne continuation, porte toi bien …
See you later 😉.
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Bienvenue dans un contexte qui fragilise le psychisme de tous ! C’est là que la bien intérieure prend un autre sens.
La relecture du blog et son « façonnage » en prêt à imprimer est clairement une activité que je vous suggérais pour les autres et aussi pour vous 😉. Toutes les populations éprouvée font ce travail de mémoire.
Et quand on a goûté les déserts, comme vous, on y retourne, donc… se détacher de repartir maintenant avec Jolly Jumper ne signifie pas forcément que vous ne pourrez pas poursuivre le voyage.
Quant à Tim et Mickaël, ils vont faire de leur mieux pour réparer. C’est une certitude, puisque reste vrai qu’ « on s’attache à qui on donne » et que c’est un challenge technique. Le confinement éventuel de cette période-ci ne les y aidera pas, voilà tout. Donc soyez patients.
Bonne journée active et organisée. On va en prendre pour des mois et sans approvisionnements en matériaux, outils de bricolage etc. alors… 😘. Tout ce qu’il faut pour lire, travailler les langues, la musique de la gym etc… 🤣.
Bérénice est avec vous ?
Quel impact sur sa scolarité ?
Bises.
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Bonjour Anne-Béatrice,
Merci pour tes conseils et remarques.
Pour le moment, nous reprenons nos repères tranquillement. Pour l’instant encore un gros décalage horaire, nous nous sommes couchés à 2h00 du matin et réveillés à midi …
Nous restons en contact avec Michael, Tim et Alain.
Ici à Saint Arnoult, les magasins semblent bien garnis (hormis farine et papier toilette…)
Quant à Bérénice, elle n’est actuellement pas la seule étudiante à être impactée par le virus. Des cours d’anglais vont lui être dispensés à distance par son université Canadienne, avec comme seul problème l’horaire qui sera pour elle entre minuit et 3h00 du matin …
La suite de son année scolaire est plus floue, mais comme tout le monde …
Bon confinement.
Bises à toi.
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Bonjour à vous deux et bienvenue chez vous
Continuez à nous tenir informés de la suite des événements, …
Bises
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Merci Didier, effectivement nous ne manquerons pas de donner une suite et une fin aux aventures de Jolly Jumper, quelles qu’elles soient …
Surtout une bonne santé à toi et ta famille.
Bises.
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