Vendredi 21 février

Nuit très tranquille, sans bruit sur le parking du Walmart de Page. Un vent froid est présent.

Normalement à partir de cet après midi, le temps devrait se dégrader avec des averses pour samedi et de la neige pour dimanche. Difficile à croire avec ce ciel bleu.

À trois miles de Page, Horseshoe Bend est un site qui offre une vue spectaculaire, en surplomb d’un méandre du Colorado et qui a la forme parfaite de fer à cheval.

La ville de Page au loin

Prix d’entrée 10$ par véhicule.

En bas, une plage de sable s’étend au milieu de la boucle du méandre.

C’est la rivière Colorado qui a rongé le grès. Le Colorado se trouve à 350 mètres en contrebas. Il est dit qu’en fonction de la hauteur du soleil le spectacle change complètement.

Nous trouvons un spot avec vue directe sur le Lac Powell. C’est un campsite, gratuit, sans eau ni électricité, ni poubelle. Mais pour nous c’est parfait !

On va être bien là !
Lake Powell

Non loin de notre spot, le barrage de Glen Canyon est situé sur le Colorado près de la ville de Page.

Il a été construit entre 1957 et 1964 et a entraîné la formation du lac Powell en amont.

D’une puissance de 1288 MW, sa hauteur est de 216 m et sa longueur de 475 m.

Le barrage est complété par une centrale thermique du nom de « Navajo » d’une puissance de 2250 MW, fonctionnant au charbon.

Il y a deux jours, sur le blog, j’avais mis deux photos identiques. Pour réparer cette injustice.

Notre Jolly Jumper chez lui à côté de Monument Valley

Depuis plus d’une semaine, nous voyons arriver des noms de peuples indiens. Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais je me perds entre les Pueblos, les Hopis, les Anasazis et les Navajos !

Alors, j’ai essayé de faire une petite recherche et une compilation de ce que j’ai compris !

Désolé pour les puristes, passez votre chemin …

Celà commence vers 25000 av. J.C. L’Amérique a été peuplée depuis la Sibérie de groupes arrivés par le détroit de Béring pendant la dernière glaciation, profitant de l’abaissement des niveaux marins. 

À partir de 1500 av. J.C., il y a eu les Basketmakers qui sont les pré-Anasazis et le début des Pueblos.

La culture préhistorique du sud-ouest américain a été nommée « Basketmaker » en raison du grand nombre de paniers trouvés sur des sites archéologiques il y a 3000 à 2000 ans !

De 1000 av. J.C. à 1400 après J.C., la culture des Anasazis est caractérisée par ses habitations troglodytes, son agriculture irriguée, ainsi que par son travail de la turquoise.

Actuellement, les descendants directs des Anasazis, sont les Hopis et les les Zunis de l’Arizona et du Nouveau-Mexique, qui perpétuent certaines de leurs traditions.

Les Pueblos (500 à 1300 ans après J.C.) sont aussi des descendants des Anasazis et des Mongollons, dont les ruines, des habitations semi- troglodytes, sont encore visibles comme nous l’avons vu par exemple à Mesa Verde.

Par la suite, les Indiens Pueblos ont vécu dans des pueblos, qui sont des maisons juxtaposées en pierre ou en adobe (comme à Taos). Par extension, on utilise le terme pour désigner leurs habitants, bien que les pueblos ne forment pas un peuple unique. Au contraire, il s’agit de tribus distinctes parlant chacune leur langue et ayant chacune leurs spécificités culturelles. On les regroupe cependant sous le nom de Pueblos en raison de leur architecture commune. Chaque pueblo a son propre gouvernement. Les centres religieux se trouvent dans des kivas. Traditionnellement, les Pueblos vivaient de l’agriculture et leurs poteries, tissages et bijoux sont réputés. Les deux tribus les plus importantes sont les Hopis et les Zunis.

Concernant les Navajos, en fait, ils n’ont presque pas de rapport avec les Anasazis et de leurs descendants, les Pueblos !

De 1200 à 800 av. J.C., il y a eu les Dineh qui arrivèrent en Alaska en provenance d’Asie. Donc bien après les ancêtres des Anasazis.

Les Dineh se divisent en quatre groupes majeurs : les Eyaks, les Haïdas, les Tlingits et les Athabaskans. Il y a une forte probabilité d’une relation avec les langues sino-tibétaines.

De 200 av. J.C. à 200 après J.C., les Athabascans et les Tlingits se séparèrent en tribus distinctes.

De 825 à 1000 après J.C., à la suite de violentes éruptions volcaniques qui causèrent des changements climatiques importants, une partie importante d’Athabascans émigra dans la région actuelle de Vancouver et de l’État de Washington.

De 1300 à 1500 après J.C., une seconde vague d’émigration se sépara du groupe principal du Canada, pour se diriger vers le sud-ouest des États-Unis et le nord du Mexique. Cette vague d’émigration est à l’origine du sous-groupe Apache (Jicarillas, Mescaleros, Chiricahuas, Lipans, Aravaipas, Kiowas-apache et Navajo).

De 1700 à 1863 après J.C., ils s’installèrent dans une région autrefois habitée par les Anasazis (mot navajo pour ancêtres). À cette époque la région était déjà habitée par les Comanches, les Utes, les Pueblos et les Païutes. Ils n’étaient pas des tribus paisibles et furent connus comme des maraudeurs et des pillards dans la région. Ils errèrent dans la région comprise entre l’ouest du Texas, le sud de l’Utah, l’Arizona, le Nouveau-Mexique et le nord du Mexique, pillant les villages Pueblos et combattant les Comanches et les Utes. Puis ils se fixèrent définitivement dans la région.

Bon, c’est encore un peu confus tout celà, mais je commence a y voir un peu mieux … Ce n’est peut-être pas le cas de tout le monde ! (Hein Sophie ?)

Voici deux petites vidéos de certains paysages Navajos :

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