Mardi 18 février

Le « Natural Bridges » se situe sur les hauteurs de Cedar Mesa, à 1982 mètres au-dessus du niveau de la mer. Des courants ont tracé deux grands canyons et créé trois ponts massifs en grès, formés par ce qui un jour était la côte d’une ancienne mer.

Nous décidons de faire la randonnée reliant les trois ponts d’une distance totale de 14 km (donnée pour 4 à 6 heures de marche).

En général, en Amérique, les chemins sont balisés par des petits tas de cailloux ! Pas toujours évident de prendre le bon chemin.

Sur les versants exposés au nord, il y a encore de la neige et de la glace qui rendent l’accès difficile.

Le premier pont est « Sipapu ».

Il est le deuxième plus grand pont naturel au monde (le premier étant le pont « Rainbow » dans le canyon Glen dans l’Utah).

Il fait une hauteur sous tablier de 67 m pour une largeur de 82 m.

Pour y accéder, il y a des échelles en bois et des rampes dans les points délicats.

Une particularité dans la roche (photo Art & Essai).

Dans la mythologie de la tribu indienne « Hopi », Sipapu signifie la sortie (porte) pour les âmes vers le monde spirituel.

On s’empresse de passer dessous (et dans les deux sens). On aime bien ce genre de croyance !

Sur le sentier, nous pouvons voir des ruines « Horsecollar » (collier de cheval). Dans le canyon blanc, les restes d’une construction Pueblo dans une grande alcôve près du fond du canyon.

D’où on est, on ne les voit pas bien, mais il y a deux greniers avec des portes en forme de collier de cheval lui donnant son nom. À la gauche des deux greniers se trouve une « kiva » (salle de réunion et de cérémonies de la communauté).

La pause repas est bien appréciée !

Le deuxième pont est « Kachina ». Il est considéré comme le plus jeune des 3 ponts vu l’épaisseur de sa travée. Le pont a été nommé d’après les danseurs Kachina qui ont joué un rôle primordial dans la tradition religieuse « Hopi ».

Il fait une hauteur sous tablier de 65 m pour une largeur de 62 m.

Le « Knick », pendant les inondations, ce dégorgeoir rejette une cascade de boue rouge dans l’étang en contrebas.

Là c’est gelé !

Nous avions vu au Nouveau Mexique, le profil de Lincoln.

Et bien nous, nous voyons le profil de Chirac au fond du Canyon Armstrong. Ils nous l’avaient caché ces Américains !

Au centre de la photo, on reconnaît bien son nez !

Passage sur des rivières que l’on espère bien gelées !

Le troisième pont est « Owachomo », signifiant « butte de rocher » toujours dans la langue « Hopi » il est nommé ainsi d’après la formation de rocher sur la partie supérieure.

Il fait une hauteur sous tablier de 32 m pour une largeur de 55 m.

Mais il nous a semblé le plus beau, le plus grand ! C’est sûrement le fait que l’on était contents d’arriver à ce dernier pont avant de retourner au fourgon !

Sur le dessus du pont à gauche, un ensemble de rochers qui est appelé « les oreilles d’ours ». Bon, ils ont vraiment de l’imagination (ou trop fumé de calumets de la paix !)

La terre rouge des indiens à la particularité d’être très dure quand elle est sèche, mais se transforme en vraie gadoue quand elle est gorgée d’eau, comme là, suite à la fonte des neiges.

Le chemin de retour nous a semblé interminable.

Les troncs d’arbres morts ont des formes très particulières (très western en fait !)

Nous revenons bien fourbus et bien crottés après 6 h 30 de randonnée !

Il y a le temps du repas à prendre en compte, mais surtout les plaques de verglas qui nous ont bien ralenties.

Nous sommes malgré tout ravis d’avoir fait cette randonnée au fond des canyons et d’avoir vu ces trois ponts spectaculaires.

Le plus dur dans cette journée est de se limiter à une trentaine de photos !!!!

2 réflexions sur “Mardi 18 février

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