Ce matin, il pleut.

Décidément, l’image que j’avais du Texas est complètement erronée ! Moi qui pensais que c’était plutôt un désert chaud …

Aujourd’hui, visite de Space Center Houston, le centre de contrôle de mission, de formation et de recherche du programme spatial américain.

Sous forme de musée des sciences, ce site organise des présentations de matériels, des films et des expositions interactives sur la conquête de l’espace.

Prix d’entrée 30$/personne, mais grâce à un coupon récupéré dans le dernier Visiter Center, le prix est de 25$/personne.

Une visite en « bus » emmène les visiteurs de bâtiment en bâtiment, dans les coulisses de Houston pour voir les installations de formation des contrôleurs de mission et des astronautes. 

Le Space Center Houston (SCH), est ouvert au public depuis 1992, c’est la partie de la NASA (National Aeronautics and Space Administration) qui est maintenant le centre affecté aux vols spatiaux habités (Station Spatiale Internationale « ISS »).

De manière très simpliste pour moi, Houston se résume en deux dates et phrases : le 21 juillet 1969 et le 13 avril 1970.

Le 21 juillet 1969, l’incontournable « C’est un petit pas pour l’homme, un pas de géant pour l’humanité » prononcé par le premier homme à poser les pieds sur la Lune, Neil Armstrong. Il est accompagné par Buzz Aldrin (pilote du Module Lunaire Eagle). Un événement important entre la Terre (Houston) et la Lune (Apollo 11).

Leur sortie extravéhiculaire a duré 2h31 avec des images retransmises au monde entier et donc une phrase entendue à l’époque par près de 450 millions de personnes.

Le troisième homme de l’équipage est Michael Collins, pilote du Module de Commande Columbia. Il reste en orbite et a la mission de les récupérer.

Ils restent en liaison avec le centre spatial de la NASA à Houston tout le temps de la mission.

Le 13 avril 1970, « Euh, Houston, nous avons eu un problème » est la transmission radio entre l’astronaute d’Apollo 13 Jack Swigert et la NASA toujours à Houston lors de la découverte de l’explosion qui a paralysé leur vaisseau lors de leur mission spatiale.

C’est l’explosion d’un réservoir d’oxygène qui met hors service le module Apollo.

Plus de fourniture d’énergie, d’eau, d’oxygène et de système propulsif. Pour survivre, l’équipage se réfugie dans le module lunaire Aquarius, dont il utilise les ressources relativement limitées.

Le vaisseau ne peut pas faire demi-tour et doit contourner la Lune avant de revenir sur Terre qu’il ne peut atteindre au mieux qu’au bout de plusieurs jours.

Dans la salle de contrôle de la NASA de Houston, tout est tenté pour sauver ces hommes.

Des procédures sont mises au point par les équipes au sol pour faire fonctionner le vaisseau dans ces conditions très dégradées et conserver suffisamment de consommables pour permettre la survie de l’équipage et la réalisation des manœuvres indispensables jusqu’au retour sur Terre.

L’enquête menée après le dénouement heureux de la mission démontre que l’accident a été provoqué à la suite d’une erreur de manipulation et de plusieurs anomalies dans la conception et la fabrication du réservoir d’oxygène.

Et non, ce n’était pas un problème d’embrayage !

Encore deux films à voir ou à revoir :

« Apollo 11 » de Todd Douglas Miller de 2019, réalisé à partir d’image d’archives.

« Apollo 13 » de Ron Howard en 1995 avec Tom Hanks.

Il y a eu 17 Apollo, de 1967 à 1975.

Visite d’un « Independence ».

Les visiteurs peuvent entrer dans la réplique de la navette Independence, montée au-dessus du porte-avions navette historique et original de la NASA 905, puis explorer l’avion géant. 

C’est la seule navette montée sur un Shuttle Carrier Aircraft (SCA), (ce qui signifie avion de transport de navette) dans laquelle le public peut entrer.

C’est le 25 janvier 1984, que Ronald Reagan a ordonné à la NASA de construire une Station Spatiale Internationale (ISS).

En 2000, l’ISS avait ses premiers résidents permanents, et ils célèbrent les 20 ans d’habitation humaine continue à bord du laboratoire flottant.

Aujourd’hui, l’ISS est un laboratoire international où les astronautes mènent régulièrement des expériences.

Ils ont fait battre les cellules cardiaques en microgravité, cultivé de la laitue comestible, étudié comment le système immunitaire change en orbite et bien plus encore.

On en ressort avec des images de planètes et de navettes plein les yeux.

Nous repartons sous la pluie pour trouver un spot le long du Golfe du Mexique sur Galveston Island.

Arrivée sur le spot à 19 heures, c’est une plage ! Il y a beaucoup de vent et la mer est haute et agitée. Les maisons sont toutes sur pilotis. Sophie n’est pas du tout rassurée.

On se renseigne sur les marées à partir d’internet. Il y a des marées toutes les 12 ou 14 heures ! On est étonnés, en Normandie, c’est toutes les 6 heures !

Si je comprends bien, la marée descend depuis 16h00. On reste ici, on va surveiller de temps en temps !

On est des marins d’eau douce nous. Et depuis un certain événement en Grèce (donc je tairais les circonstances à l’égard de ma personne), j’écoute Sophie. Des fois, elle a raison !