Samedi 4 janvier

Toujours la chaleur, la nuit, le jour, on ne dort pas bien, malgré toutes les fenêtres ouvertes !

Des ibis blancs devant le fourgon.

Aujourd’hui, nous allons faire une randonnée pour faire le chemin « None Mile Pond Trail » de 9,6 km pour l’aller et autant pour le retour (il faut bien revenir, tout de même !)

Flamingo, à la pointe sud du parc, est l’un des meilleurs spots accessibles en voiture permettant d’observer les plus grands crocodiles américains. Menacés d’extinction, ils sont plus difficiles à observer à l’état sauvage que leur cousins alligators.

Beaucoup de gadoue, voire plutôt vase !

Les « Crocodiles américains », peuvent atteindre sept mètres de long ; il s’agit de l’une des espèces de crocodiles les plus imposantes de la planète.
Chassés sans répit pour la qualité de leur peau, les crocodiles américains ont longtemps été menacés d’extinction. En 1979, l’espèce devient protégée sur tout le territoire américain, avant que la législation ne s’assouplisse un peu, dix ans plus tard et n’autorise, dans certains cas exceptionnels, la chasse de ces reptiles géants, notamment si leurs nuisances deviennent trop importantes. On estime aujourd’hui leur population à près de 20 000 spécimens, en Amérique du Nord, Amérique centrale et Amérique du Sud.

Non ce n’est pas un cours d’eau, c’est bien le chemin !

Les crocodiles américains font partie des trois espèces de crocodiles les plus dangereuses pour l’homme. Quoique considéré moins agressif que ses cousins du Nil ou que les crocodiles marins, le spécimen américain peut se montrer imprévisible. Des crocodiles américains ont tué au Mexique, au Costa Rica et au Guatemala mais aucune attaque mortelle n’a été recensée sur le sol des États-Unis.

Des chemins gadouilleux qui nous rappelle certaines conditions durant notre chemin de Compostelle ! Mais là on a tout en même temps (chemin limite praticable avec la gadoue, moustiques super agressifs et chaleur extrême pour Sophie…)

Ça va Sophie ?

On cherche les crocodiles.

Sophie !! Regarde là-bas au loin, ce n’est pas un croco ?

Mais non Éric, c’est un morceau de bois. Tu parles, tu me la copieras ta balade aux crocos !

Vu les conditions de température et de l’état du « chemin » on n’ira pas jusqu’au bout des 9,6 km. On bifurque au bout de 4 km pour prendre un chemin en direction de la mer !

C’est curieux à 10 m de la rive, la température est beaucoup plus fraîche !

Des mangroves.

On cherche toujours ces Crocodiles !

On n’a pas vu de crocodiles, juste la carapace d’un limulidé. Ce sont des arthropodes marins préhistoriques qui datent d’il y a plus de 500 millions d’années.

Carapace d’un limulidé.

L’espèce n’a connu aucune évolution depuis cette période. Elle est également appelé « crabe fer à cheval » dû à sa forme de… fer à cheval. Et accessoirement, elle ressemble au Pokémon Kabuto (pour les fans).

Sophie reprend des couleurs. A vrai dire, c’est plutôt l’inverse. De rouge écarlate sur le chemin de la baie, elle redevient plus rosé…

Tant pis pour les crocos, Jolly Jumper peut sortir du sac a dos.

Petite pause bien méritée.

Le retour !

Le chemin de retour n’est pas plus simple !
Photo Art & Essai

Arrivée au camping, douche (ou plutôt décrottage), nettoyage des chaussures et repas.

Je crois que c’est la première fois que l’on sort la table !

Généralement, sur les Spots, on évite de s’étaler (pour être le plus discret possible), sauf si c’est désert. Mais la dans un camping, pas de problème.

Le repos des guerriers.

Il existe des caravanes pliantes faites uniquement de moustiquaires, sûrement spécial Everglades !

Parois en moustiquaires mais avec la clim !

Dans les Everglades, si on laisse de la nourriture traînér, c’est pas des fourmis qu’il faut craindre, mais des vautours noirs (Urubu noir) et des corneilles noires !

Nous ne bougerons plus de la journée, il fait trop chaud (30 degrés) nous attendrons que la température baisse, des orages sont prévus.

4 réflexions sur “Samedi 4 janvier

  1. Anne-Béatrice

    Quel courage ! 4 km de gadoue… Encore,que… un bain de boue, ça vous protégeait des moustiques au moins ? Et en séchant, l’évaporation rafraîchissait un peu ?

    En tout cas, je vous jure que je persiste à préférer Cap Canaveral !

    Bon… Heureusement qu’il y a les photos Art et Essais, vos descriptions et vos bonnes mines !

    Est-ce que vous irez à la Nouvelle Orléans ensuite ?

    Bises. Anne-Béatrice

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    1. Anonyme

      Vous seriez surpris si je vous mentionnais qu’il est plus facile de voir les alligators sur certains clubs de golf autour de Miami.
      Et oui, il fait chaud. En avril, il fait 35, et, pour les mois d’été, la chaleur est insupportable.
      Avez-vous les multiples chats dans la maison d’Hemingway?

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      1. Bonjour, effectivement des alligators nous en avons vu une bonne quantité. Aujourd’hui nous cherchions des crocodiles, que nous n’avons pas trouvé !
        Et oui nous avons vu bon nombre de chats dans la maison d’Hemingway, d’ailleurs le personnel les nourrit constamment comme une « attraction » pour les touristes, un peu navrant …
        Nous n’aimerions pas être là en été, 35 degrés ce doit effectivement être insupportable !

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  2. Bonsoir Anne-Béatrice, je constate que tu es hyper réactive sur le blog, sachant qu’il doit être 2h00 du matin en France !
    Effectivement la boue en séchant nous a protégé un peu des moustiques, au moins au niveau des jambes. Sinon nous avions une bombe anti-moustiques avec nous ! Mais pas de sensation de fraîcheur, hormis tout contre la mer, uniquement la chaleur avec 80 % d’humidité !
    Nous n’avons pas prévu d’aller à Cap Canaveral, bien que tu nous le vendes bien ! Nous espérons aller à Houston.
    Bises à toi et bonne nuit !

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