Ça y est nous sommes repartis, après une dizaine de jours intenses afin de régler au maximum des démarches administratives.

Avant tout je tiens à vous remercier tous, pour vos messages de sympathie et de soutien qui m’ont beaucoup aidée à surmonter cette épreuve. La vie continue et il faut en profiter au maximum, c’est encore plus notre objectif, afin de réaliser quelques uns de nos rêves !

Nous voilà prêts à reprendre le cours de notre voyage.

Soizic et Rémy nous ont gentiment amenés près d’Orly, notre premier vol pour demain étant prévu à 6h40, nous avons préféré prendre un hôtel.

Évidemment pour payer nos billets d’avion le moins cher, nous avons choisi l’option 3 vols différents avec 2 escales via Rome, Lisbonne et Washington ! Environ 20h00 de trajet, on espère qu’il y aura des nouveaux films sur Air Portugal !

Tout le monde se souvient de la passion d’Éric pour les filtres à huile (nous en avons déjà 2 inutiles dans le fourgon, Marine en a envoyé un par la poste à Bérénice au Canada, elle doit nous l’apporter à Noël). Et bien il en a profité pour en acheter 2 autres que nous avons dans nos bagages en cabine …. Au pire on les décorera et on en fera une guirlande !

Plus un kit d’embrayage complet … Parce que nous n’en n’avions pas parlé, mais l’embrayage de Jolly Jumper commence à faire des siennes et nous craignons qu’il ne nous lâche rapidement. Et bien sûr en Amérique, un Citroën …

Du coup Éric s’est démené dans tous les sens pour trouver son embrayage, en enquiquinant au passage certains d’entre vous, en vous mettant à contribution pour répondre à ses questions métaphysiques, enfin bref il est content il part avec près de 10kgs d’embrayage, de joints et de filtres à huile ! On espère que ça va passer, en cabine, parce que évidemment nous n’avons pas pris de bagages en soute, d’autant qu’avec 3 vols différents, il y a toutes les probabilités d’égarer une valise …

Bon après il va falloir trouver un garage et se faire comprendre !

Chaque chose en son temps, notre premier souci à notre arrivée à Washington va être de téléphoner à l’hôtel duquel nous avons laissé Jolly Jumper en garde sur le parking, pour qu’ils puissent venir nous chercher à l’aéroport qui est à 30 km de là …

C’est là qu’on s’aperçoit que quand on apprend à l’école que « where is Brian ? Brian is in the kitchen » n’est pas forcément la phrase la plus utile, ni la plus facile à placer …

Il n’empêche que nous sommes bien contents d’avoir trouvé rapidement cette solution pour garer Jolly Jumper, sinon Éric n’aurait pas pu revenir avec moi. Le concept est intéressant, certains hôtels louent pour une somme modeste (5$ par jour) une place de stationnement sur leur parking et se chargent de nous emmener et d’aller nous rechercher à l’aéroport. Celà nous aura coûté 50$ pour 10 jours, on est loin des tarifs des parkings français !

Maintenant plus qu’à espérer que la douane américaine nous laisse retourner sur leur territoire, ce n’est pas évident, ils sont assez tatillons ! Lorsque nous nous étions renseignés à New York au Consulat de France, ils ne pouvaient pas garantir notre retour avec certitude …

À suivre, demain !