Départ matinal pour « Liberty Enlightening The World » ou encore « Miss Liberty » ou « Lady Liberty » !

Nous prenons un premier ferry pour rejoindre Wall-Street et de là un second pour aller au pied de la Statue de la Liberté :




Nous sommes montés en haut du socle de la Statue, soit à 42 mètres. Nous n’avons pas pu accéder au sommet de la Statue (à l’intérieur) il faut prendre les billets 3 mois à l’avance !!!


En haut du socle, l’escalier en colimaçon qui mène à la tête de la Statue :

La Statue de la Liberté est un cadeau de la France offert en 1886 pour commémorer l’alliance entre la France et les États-Unis durant la révolution américaine. Elle pèse 200 tonnes et son sommet est à 92 mètres de hauteur. Elle est face à l’océan et à Brooklyn. Elle tient dans sa main gauche une tablette où est inscrite la date du 4 Juillet 1776, date de l’Indépendance de l’Amérique.
C’est l’architecte Français Auguste Bartholdi qui a eu l’idée de cette Statue. Et c’est l’ingénieur Gustave Eiffel qui a conçu la structure intérieure, toute en métal (similaire à la Tour Eiffel), avec un escalier en colimaçon afin de grimper au sommet.
Auguste Bartholdi s’est inspiré, entre autre, des images de la révolution française, Marianne tenant la bannière aux couleurs de la France, mais c’était une image de violence, il fallait un symbole de paix, c’est pourquoi c’est une flamme qui a été choisie pour montrer le chemin vers la paix et la liberté. (Résumé un peu succinct de notre part …)

Visite du musée sous le piédestal de la Statue :







Nous reprenons le ferry pour Ellis Island. C’est une île qui servait à accueillir les immigrants majoritairement venus d’Europe ainsi que du reste du monde (ex. Chine, Amérique du Sud …) entre 1892 et 1954.


L’immense salle où arrivaient tous les immigrants avant leur passage à la visite médicale. C’était la première étape à passer. Il ne fallait pas souffrir de maladie grave ni de problème psychiatrique, sous peine d’être refoulé.

Ensuite l’administration américaine vérifiait si la personne n’avait pas d’antécédents juridiques, si ses papiers étaient bien en règle et si chaque immigrant avait bien 20 $ sur lui. Une anecdote raconte qu’une famille de 3 personnes n’avait que 20 $ à eux trois et pour pouvoir être acceptés, ils ont fait la queue l’un derrière l’autre et une fois que le premier avait montré ses 20 $, il les mettait dans sa poche arrière de façon à ce que le second les prenne et fasse de même pour le troisième !

Après toutes ces étapes, la personne était orientée vers un escalier divisé en 3 parties qui menaient chacune à une porte.
La porte de gauche était pour les personnes qui étaient acceptées et partaient directement sur New York.
La porte de droite était pour les personnes acceptées qui partaient, généralement en train, pour un autre État. Bien souvent parce qu’elles avaient de la famille ailleurs sur le territoire, ou parce qu’elles avaient choisi de vivre dans un État autre que New York.
Et au centre, ce n’était pas forcément une bonne nouvelle, dans le meilleur des cas la personne partait à l’hôpital sur l’île afin d’être soignée avant une acceptation définitive, soit elle ne correspondait pas aux critères de sélection et était renvoyée dans son pays d’origine … Les renvois concernaient environ 2% des arrivants.




Retour à Manhattan, en fin d’après midi. La visite d’Ellis Island était très intéressante, elle nous a pris presque 3 heures (et encore, on n’a pas tout fait !).


Arrivés sur la terre ferme, nous nous sommes précipités, via le métro, à notre bibliothèque préférée ! Recharge des téléphones et rédaction du blog. Mais nous n’avions que 30 minutes pour tout faire. Pas assez de temps. Nous avons dû repartir avant d’avoir le temps de publier notre article. Mais on a bien avancé !
Retour par le ferry à notre quartier « Brooklynois » !
Dilemme du soir, est ce que l’on continue à descendre vers le sud en quittant New York après 2 semaines sur place, ou restons nous encore une semaine pour assister au défilé de Thanksgiving le 28 Novembre. Sachant que nous sommes toujours dans l’interrogation d’un éventuel retour en France pour au moins l’un d’entre nous …